Final Fantasy X: dernier éclat avant le déclin?
En mars 2002 sortait la version européenne de FFVI, et avec elle une des démos les plus attendues du moment, celle du premier «FF» sur Playstation 2 : Final Fantasy X. Celle-ci nous permettait de nous balader avec un blondinet nommé Tidus et ses potes dans un décor onirique et exotique, une île ensoleillée à la végétation luxuriante, tout en se bastonnant contre des monstres super bien modélisés, le tout sur une musique hypnotisante…
Final Fantasy X débarque sur notre continent le 22 mai 2002, soit dix mois après sa sortie japonaise. Consciente de l’importance acquise au fil des ans par la série, l’équipe de Square a clairement souhaité faire de ce premier épisode PS2 un titre susceptible de franchir un nouveau cap dans le monde du RPG sur consoles. Et s’il n’est exempt de défauts, comme sa linéarité, un flot continuel de cut-scènes qui peuvent lasser certains joueurs et des costumes parfois «borderline» (Nomura oblige), il se rattrape très largement sur tout le reste, et tout particulièrement sur son gameplay efficace et son scénario, à la fois fort de sens et rempli d’émotions.
Revenons ensemble sur cet épisode des plus controversés, qui pour certains est une référence, et qui pour d’autres constitue une rupture, mais –comme nous allons le voir- une rupture en pleine continuité avec le reste de la série…
Dans cet opus, le terme «psychologie des personnages» prend toute son ampleur.
This is my story !
Il y a plus de mille ans, éclatait une guerre entre les deux villes-machine de Spira, Zanarkand et Bevelle. A l’apogée de ce conflit, un monstre dévastateur du nom de Sin fit son apparition et réduisit Zanarkand à néant pour punir les hommes de leur vanité. Effrayés par cette menace inattendue, les habitants du reste de Spira se réfugièrent dans les croyances et la foi. Ainsi naquit Yevon, le culte de la culpabilité. Depuis mille ans, des «Invokeurs» se succèdent pour effectuer un pèlerinage ayant pour but d’anéantir Sin…
mais seulement pour une courte durée: la Félicité. La dernière en date est celle de Braska, il y a dix ans. Mais déjà Sin est de retour, et dans son sillon Tidus, jeune joueur de blitzball de Zanarkand, projeté 1000 ans dans le futur, où il fera la rencontre de Yuna, fille de Braska qui se décide avec l’aide de ses amis et gardiens à offrir au reste de Spira l’éternelle Félicité…
Voici l’une des qualités majeures de Final Fantasy X : son scénario.Une trame complexe et extrêmement bien ficelée, riche en rebondissements, soutenue par un univers travaillé à souhait. Jamais le background d’un FF n’avait été aussi profond et étudié. Les créateurs ont mis un point d’honneur à ce que le jeu repose sur un contexte historique et culturel très solide, donnant au final une grande crédibilité à l’aventure.
Dans cet opus, le terme «psychologie des personnages» prend toute son ampleur. En effet, chaque membre de votre équipe possède sa propre histoire, bien souvent complexe et tout sauf manichéenne, ainsi que sa problématique (Wakka et la mort de son frère, Tidus et sa relation conflictuelle avec son père, Yuna qui oscille entre désir de vivre et sens du sacrifice…) Le tout soutenu par l’apparition des doublages (une première dans l’histoire des FF !) qui contribuent énormément à humaniser les personnages, et renforcent le sentiment d’immersion.
Les persos sont supers charismatiques, bien qu’affublés de drôles de tenues parfois (Tidus va t’acheter des fringues, serieux !) Mention spéciale à Kimahri, Auron et Seymour… C’est du bon boulot.
Une mise en scène de plus en plus hollywoodienne?
C’était déjà visible dans les autres opus, mais c’est encore plus clair ici: Squaresoft tend à abolir les frontières entre jeux vidéo et cinéma. La mise en scène d’FFX se veut plus dynamique et plus hollywoodienne en effet. On est dans la reproduction d’un modèle à l’américaine, avec une narration faite par le personnage principal ; notamment avec l’apparition de la voix «off» où le héros parle de ce qu’il voit et ressent comme le fameux «this is my story» qui vient ponctuer notre périple.
Ajoutons à cela des thématiques d’ordre plus personnelle, religieuse ou encore «politique», qui, traitées avec plus de gravité et de réalisme, donnent incontestablement plus de maturité au jeu.
Ce parti pris a ses avantages, il permet en effet au joueur une plus grande possibilité d’immersion et d’identification aux personnages, par exemple. En revanche, les très nombreuses cut-scènes (que l’on ne peut pas zapper) et le «dirigisme» dont on fait les frais à certains moments (il est bien souvent impossible d’aller ou l’on veut par exemple) peuvent donner au joueur la sensation d’être privé d’une liberté propre au RPG : celle de vadrouiller à tout va pour découvrir des trésors et endroits cachés n’ayant rien à voir avec l’histoire principale !
Gameplay : l’aboutissement
C’est LE point fort du jeu avec son scénar. Ici Square à voulu prendre des risques en changeant la donne : fini la jauge ATB qui faisait partie des éléments caractéristiques de la série depuis le IV ! Elle est remplacée par un système de tour par tour très stratégique, avec en prime la possibilité d’alterner les personnages qui ont chacun leur compétences spécifiques (dans un premier temps en tout cas) et qui vous permettront de vous adapter à toutes les situations. Car il existe une stratégie pour chaque boss, qu’il vous faudra découvrir si vous ne voulez pas galérer (je pense aux combat contre Seymour notamment, bon courage !)
La progression habituelle se faisant par niveau est elle aussi remplacée par un nouveau principe d’évolution appelé «sphérier». En outre, chaque victoire vous rapportera des niveaux de sphérier (qui vous permettrons de vous déplacer sur celui-ci) et des sphères de compétences (sphère physiques, magiques…) qui vous permettrons d’apprendre les compétences présentent sur celui-ci.
Ce pari risqué de la part de Square donne au soft une véritable originalité (dont FFXIII reprendra les principes d’ailleurs). Il donne aussi lieu à une des quêtes annexes les plus complexes d’FFX : le remplissage total et optimal dudit «sphérier», vous donnant des «caracs» de malades, nécessaires pour les dernières quêtes annexes du jeu (le centre de dressement, les chimères purgatrices…)
Ces quêtes annexes sont tout bonnement hallucinantes et vous feront doubler voire tripler la durée de vie du soft ! Et si comme moi vous êtes un geek du FF à vouloir obtenir tous les objets, dernières armes et armures, une équipe ultra-boostée et toutes vos quêtes annexes terminées, et bien je vous souhaite bonne chance !
Pour vous donner une indication j’ai passé le cap des 250 heures de jeu et je n’ai toujours pas fini de customiser mon «sphérier» ni vaincu Der Richter… (Sans utiliser le Zanmato de Yojimbo, bande de tricheurs !)
Pour en finir avec le gameplay, LE coup de gueule (il en faut bien un sinon vous allez finir par me prendre pour un responsable marketing de chez Square) qui concerne la fameuse «map» inhérente aux FF, map qui disparaît dans ce 10ème opus.
Beaucoup d’encre a coulé à ce sujet, beaucoup de joueurs ont crié au scandale, et à raison. Il faut bien comprendre que la «map» est à un joueur de FF ce que le Nirvana est au bouddhiste: son havre de paix, le no man’s land où il peut enfin choisir la direction qu’il désire prendre.
Continuer l’histoire, faire du level-up, farfouiller ça et là pour trouver une masure abandonnée dans laquelle l’attend un coffre…Bref, la liberté !Et on ne peut que regretter ce choix de la part de Square qui a préféré favoriser le dynamisme de la mise en scène au détriment de la liberté du joueur.
Effectivement, ils sont beaux et constituent un véritable écrin pour ce 10ème épisode. Les cinématiques sont à couper le souffle aujourd’hui encore, et certains décors sont tout bonnement féériques (je pense notamment à Besaid et Kilika, petites iles paradisiaques ; à la forêt de Macalania, nébuleuse et onirique…)
Un festival visuel
Ce qui fut le plus frappant à l’époque ne fut pas ce qui constitue la vraie force de ce soft mais bien entendu ses graphismes.
Effectivement, ils sont beaux et constituent un véritable écrin pour ce 10ème épisode. Les cinématiques sont à couper le souffle aujourd’hui encore, et certains décors sont tout bonnement féériques (je pense notamment à Besaid et Kilika, petites iles paradisiaques ; à la forêt de Macalania, nébuleuse et onirique…)
Ambiance toute particulière, qui ne ressemble en rien à celle des autres FF. Yusuke Naora, en charge de la direction artistique a opté pour une ambiance exotique et «aquatique» qui se démarque de tout ce qui a été fait auparavant et rappelle d’avantage un Chrono Cross et son ambiance balnéaire : plage, soleil, alternant avec les ruines d’une civilisation ancienne…
Le plus marquant pour le joueur est sans conteste le passage à la 3D intégrale, permettant des cinématiques aux angles de caméra dynamiques et des déplacements dans des décors énormes. Les scènes en 3D précalculées qui constituaient la base des épisodes PS1, ont presque totalement disparu au profit de décors en 3D temps réel, qui introduit de fait une grande rupture visuelle entre FFX et ses ainés.
Pour cet épisode, Nomura a eu carte blanche. Pour le meilleur… et aussi pour le pire. Non franchement, je ne comprendrais jamais ce mec ! Depuis quand est-ce qu’on affuble le héro de l’histoire d’une veste taille 3ans (jaune poussin qui plus est) et d’un pantalon d’unijambiste?!? Et puis vous avez vu le look des Al Bheds? Des prêtres de Yevon? Trop de couleurs, trop de gadjets, trop de tout en fait. Trop de «japaniaiseries» qui me font l’effet d’un gros foutage de g….. ! Quand on se dit que Nomura est à la base de personnages trop classes comme Clad, Sephiroth, Edea, Seifer et j’en passe et des meilleures… On se dit qu’il aurait pu mieux faire concernant ces pauvres personnages secondaires.
Heureusement monsieur J-pop se rattrape largement sur les persos principaux qui sont vraiment sympas, il faut bien le dire (que celui qui n’a jamais bavé sur lulu me jette la première pierre !).
Ambiances aquatiques et musiques de film
Les musiques, soignées et de grande qualité, s’inscrivent en rupture totale avec les travaux habituels de Uematsu.
Il n’est d’ailleurs pas le compositeur attitré de ce 10ème opus (snif), laissant la place à deux autres compositeurs talentueux de la Square corp. :
Junya Nakano et Masashi Hamauzu. Il signe quand même le thème principal du jeu (en solo):
To Zanarkand qui constitue de son propre aveu l’un de ses chefs d’œuvre, et qui perso me fiche encore des frissons dès que je l’écoute.
La démarche visée ainsi que la place occupée par la musique n’est plus la même que pour les épisodes précédents. Encore une fois, on est dans une logique de film plus que de jeux vidéo, on cherche davantage à créer des ambiances que des thèmes inoubliables (sauf certains récurrents comme le thème principal).
La thématique de l’eau est ultra présente dans ce FF, les musiques en sont donc fortement imprégnées, et l’on se plonge avec ravissement dans des thèmes comme celui de Besaid Island, Lukas, ou encore la forêt de Macalania qui donnent au soft une impression de fraicheur et de profondeur. Les mauvaises langues diront qu’il s’agit de musiques d’ascenseur, auxquelles je répondrais qu’ils n’ont malheureusement pas saisi la finesse de la démarche entreprise par l’équipe chargée des musiques, et qu’il suffit d’écouter deux ou trois titres comme To Zanarkand, Auron’s theme ou encore Suteki da nepour balayer d’un revers de main ce genre de critique (et pan dans tes dents rédac-chef !).
Les musiques d’FFX sont représentatives du jeu, elles se dirigent vers une nouvelle forme de narration et de nouveaux horizons, en témoigne par exemple la participation de la chanteuse populaire Rikki sur Suteki da ne, qui sera d’ailleurs une des premières musiques de jeu à faire partie du top 50 japonais.
Dernier éclat…
FFX est donc avant tout synonyme de bouleversements majeurs par rapport à des règles et traditions précieusement conservées tout au long de la série. Le jeu apporte en effet un vent de fraîcheur dont certaines composantes ne furent pas du goût de tous, ce qui n’empêcha pas le titre d’être une incontestable réussite, tant d’un point de vue économique que de la qualité du soft.
Cet épisode s’inscrit dans la rupture donc, tout comme ses ainés le IV et le VII qui furent les premiers de leurs plateformes et qui amenèrent des changements conséquents (la jauge ATB pour le IV par exemple, la 3D pour le VII) suscitant bien évidemment leur lot de controverses parmi la communauté «rpgiste». A la question «s’agit-il d’un FF?» Je vous répondrais rapidement «oui».
D’une part parce que la question n’est pas là, il s’agit bel et bien d’un FF qu’on le veuille ou non, sinon nos chers amis concepteurs de chez Square l’aurait appelé différemment (et paf !).
D’autre part parce qu’il y a bien plus intéressant à mettre en avant, comme le fait qu’il s’agisse d’un épisode reflétant une série en pleine mutation.
En effet, c’est à partir de cet épisode que le trio Sakaguchi-Amano-Uematsu décide de quitter l’aventure Square (au grand dam de tous leurs fans, moi le premier). Sakaguchi n’est plus dans l’équipe mais suit de près le projet, conseille Kitase et aide Nojima dans l’écriture de ce 10ème opus. Amano se contente simplement de quelques artworks, quand à Uematsu, il écrit désormais ses musiques en collaboration avec deux autres compositeurs. Tout cela ressemble bel et bien à un passage de relais de la part de notre bonne vieille équipe qui, comme nous le verrons par la suite, décidera de monter sa propre maison de production Mistwalker, laissant un Square-Enix orphelin et en perte de repère, qui sombrera peu à peu dans une débauche de jeux plus ridicules les uns que les autres, comme le frénétique FFX-2, pour ne citer que lui.
Final Fantasy X se trouve donc à la croisée des chemins, entre rupture et continuité, dernière «fantaisie» métamorphe de Square, avant le changement de cap radical, celui du strass, des paillettes, de la j-pop et autres niaiseries qui déçoivent les fans, mais touchent un plus grand nombre de joueurs. «Business is Business», le RPG n’échappera pas à la dure loi de l’offre et de la demande qui exige (soit disant) des jeux «bling-bling» et prévisibles, aux scénarios presque aussi creux que ceux qui les achètent (Bon j’avoue je les ai tous, malgré tout).
Dernier éclat avant le déclin, Final Fantasy X est un jeu qui marque la fin d’une époque. Et s’il n’est exempt de défauts, son histoire exceptionnelle et ses personnages attachants vous les feront vite oublier.
Raph pour rétro playing team 😉
Hmm. Autant je suis assez d’accord avec la grande majorité du test, autant certains raccourcis employés dans la conclusion me font tiquer.
« comme le fait qu’il s’agisse d’un épisode reflétant une série en pleine mutation »
La série étant en continuel renouvellement, cette phrase n’a rien à faire ici, c’est nier ce que la série fait depuis ses débuts: changer à chaque fois.
« qui sombrera peu à peu dans une débauche de jeux plus ridicules les uns que les autres, comme le frénétique FFX-2, pour ne citer que lui. »
Oser dire que FF X-2 est ridicule est la preuve que tu n’y a pas joué plus de 5 minutes. Si tu t’arrêtes à l’aspect léger du soft, c’est que tu as raté 90% du jeu: son scénario semble cul-cul la praline mais rien que le background derrière Paine-Nooj-Gippal-Baralai est un truc de malade. Le scénario principal possède des thèmes profonds si on y réfléchit plus de 3 secondes. En gros c’est comme les joueurs qui ne sont pas allés plus loin dans FF8 que Squall aime Linoa. J’en conclus soit que tu as bâclé FF X-2 soit que tu n’y a pas joué du tout.
« Dernier éclat avant le déclin »
Encore une accroche qui n’a rien à faire ici. Si tu n’as pas apprécié les épisodes suivants, tant pis pour toi, mais Ivalice est mille fois plus riche que Spira par exemple. Ecrire ça, c’est le nier, et c’est lamentable.
Ce n’est pas la première fois que je vois des trucs comme ça dans les tests, mais faut pas abuser non plus.
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi Tron.
J’ai beau être entièrement d’accord sur le fait que la série évolue depuis ses origines, cela ne m’empêche pas de trouver les propos de Raph pertinent lorsqu’il dit que FFX marque un premier grand virage dans la série. Je crois que ce point est assez clair et acquis, pas besoin de s’y attarder plus.
Pour FFX-2 par contre c’est vrai que c’est un peu facile. Perso, j’ai beaucoup aimé ce jeu aussi… même s’il est un peu creux et complètement niais quand même (difficile de ne pas l’admettre).
Aussi, j’aimerai attirer ton attention sur le fait que le monde d’Ivalice s’inscrit d’une manière beaucoup plus « transversale » dans la série, à travers plusieurs « FF ». Difficile donc de comparer les deux univers. Tu ne trouves pas?
FF X n’a marqué le tournant que de deux choses: la disparition d’une mappe-monde, et l’apparition de voix digit’. Ce n’est pas un « premier » grand virage, le second et de moindre effet, je veux bien. Le premier a été fait en passant de FF VI à FF VII, en passant de quelque chose de construit à un épisode qui a tout repompé sur son prédécesseur.
N’ayant fait aucun des jeux Ivalice hors FF XII, non. Matsuno a mis en pièce et décrit son univers de manière tellement pertinente, avec une mythologie fascinante dans ce jeu que la comparaison ne me semble pas inappropriée. Je voulais surtout montrer que c’était un manque de respect pour les créateurs et surtout la manière dont c’est écrit suppose qu’il a raison et que ceux qui ont aimé ces univers à leur juste valeur sont des crétins. En fait tout son test prend le lecteur d’une manière condescendante. Raph, aussi bon soit-il (je ne le connais pas) n’a pas la réponse ultime – comme la plupart des testeurs français semblent le penser – il faut qu’il modère ses propos.
Tron, tu oublis que FFX accélère la « cinématographisation » de la saga en multipliant (comme l’avait fait le VIII avant lui, mais dans une moindre mesure bien sûr) les cut-scènes et cinématiques du jeu; mais aussi qu’il y a un vrai passage de relai au sein même de l’équipe de square… Uematsu est pour moi le grand absent du soft par exemple, même s’il taff dessus avec deux de ses chers collègues…
Sinon je comprend tout à fait ce que tu dis par le ton « condescendant » de l’article car Raph n’y va pas avec le dos de la cuillère…
Salut Tron, et merci pour tes com!
Je suis d’accord avec toi pour dire que la série change et se renouvelle (en partie) à chaque épisode. Cependant-et de l’aveu même des concepteurs- il y à tout de même eu trois changements majeurs dont je parle rapidement dans mon test, et qui correspondent aux changements de plateformes en fait: FFIV de la famicom à la s-famicom, qui voit apparaitre le principe de la jauge atb et de nouvelles capacités graphiques; FFVII (s-nes_playstation) qui inaugure les sprites 3D et le cinematiques (qui est le changement le plus marquant de la série FF je pense, comme tu l’as justement souligné) et FFX enfin, pour toutes les raisons citées plus haut.
Je comprends que tu puisses tiquer par rapport à mon titre (dernier éclat avant le déclin) Mes reviews sont engagées et parle de mon expérience de joueur… Il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’elle soit objectives!
Le pourquoi du titre: pour moi, même si FFXII constitue un épisode intéressant et révélant un vrai potentiel, c’est aussi un épisode extrêmement décevant d’un point de vue du scénario, élément caractéristique de la série et qui fait la force de ces jeux. Or dans FFXII tout ce à quoi nous avons droit ressemble étrangement à un remake de Star Wars, conflit géopolitique maladroit dans lequel évoluent des personnages qui n’échappent pas aux clichés (Balthier=Han Solo…) Le background d’un jeu est certes utile, quand il vient appuyer de manière efficace une histoire dont le déroulement se voudrait riche en surprise et en rebondissement (enfin c’est ce qui fait bonnes histoires quoi), mais quand il n’y a que ça…
Perso j’ai beaucoup joué à FFXII et si j’ai énormément apprécié le monde, le contexte, les paysages (magnifiques, rien à dire) et les musiques de Sakimoto (un chef d’oeuvre d’OST) je n’ai pas pu retrouver ce qui fait sens dans un FF: une bonne histoire. Après c’est un avis personnel of course:)
Allez dernier petit point la dessus: Je dis que l’univers d’FFX est plus travaillé que tout les épisodes qui le précèdent, je ne parle pas de ce qui le suivent…
Pour FFX-2: Je te rassure je sais de quoi je parle, vu que j’ai écumé le jeu: 100% au scénar, vu toutes les cut scènes donc; partie de folie en new game +, toutes les tenues, et tous les boss vaincu y compris Yu dans le dongeon caché… Bref c’est un jeu que je connais bien (sinon je ne me serais pas permis d’employé des termes chocs) et je maintiens tout ce que j’ai pu dire.
Tu dis que je manque de respect aux concepteurs, mais pour moi c’est eux qui manquent de respect aux fans quand ils sortent une aberration pareille. Alors ok le jeu possède un super système de combat (avec le retour de l’atb) et fait la part au bon vieux système de job… Et quoi d’autre au juste? OK je te concède la petite histoire sympa nooj-barralai-gippal et paine, mais ça ne suffit pas à faire un jeu. Le reste ressemble douloureusement (attention aux gros mots) à une fumisterie j-pop sur fond de réchauffé du 10! Le trio Yuna-Rikku-Paine ne fait il pas peine à voir?? Franchement je comprends les joueurs qui n’ont pas eu le coeur à continuer le jeu après la cinématique d’intro. Elle est à l’image de l’histoire: niaise et navrante. La phase 1000 words on appelle ça comment au juste? Du star ac FF? Non merci très peu pour moi…
Bref, je suis vraiment désolé si mes propos te mettent en colère Tron, ce que je ne cherche pas. Je respecte tout type de joueur et de jeu, par contre je déteste les démarches marketing qui se cachent derrière certains jeu comme FFX-II et je me fait le devoir de les dénoncer quand j’en voit. Bien sur, je ne prétends pas avoir LA réponse, je ne fais que donner mon avis ( bien tranché je te l’accorde!) sur ce que je vois, armé de mon expérience de joueur, et si ça plait tant mieux, si ça ne plait pas… Tant pis!:)
En tout cas merci de ta participation Tron, tu ouvres le débat et c’est ce qui compte: débattre autour d’une idée;)
Wahouuuu… le pavé!
Pour revenir au test, je l’ai trouvé bueno pour ma part:-)
@tron: Genre FF7 a tout repompé sur FF6, ce qu’il faut pas lire comme connerie.
Il faut pas prendre au sérieux l’espèce de troll parodique qui trainait y’a des années où ils montraient soi-disant que le synopsis de FF7 résumé en 2 lignes était le même que celui de FF6. Bien sûr, aucune mention de la portée philosophique du soft ou de son message écologique, c’est trop demandé aux haters de FF7 ça… Même pas une seule référence au concept le plus important du jeu, soit la Rivière de la Vie.
Joli le pompage.
@Raph: Merci de ta réponse. Je vois maintenant plus clair dans tes propos. Je reste quand même étonnamment surpris que tu penses autant de mal de FF X2 malgré le 100% car ce n’est qu’en le faisant que j’ai réussi à trouver quelque chose de vraiment consistant au jeu: son système de combat bien sûr, mais aussi énormément d’à côtés qui manquaient à FF X – sans qu’il soit mauvais à cause de ça bien sûr. Mais je respecte ton avis, j’ai émis des doutes car les gens se permettent bien souvent de juger cet épisode alors qu’ils n’y ont joue que 10 minutes.
Je ne suis pas en colère (pardon si tu l’as ressenti ainsi), ça ne me semblait pas juste, mais avec tes explications, je comprends mmieux tes choix.
@Return: le recopiage de FF6 par FF7 ne se fait pas sur le scénario mais sur tout son système de jeu. Les matérias ne sont que des espers cheatés. FF7 propose aussi une régression énorme scenaristiquement parlant avec des personnages clichés, ce qui n’était pas le cas de FF6, et un méchant repompé sur Kefka. Je n’invente rien, même Sakaguchi l’a avoué lors de la sortie de l’ultimania.
@Tron Allons, allons, les fans de FF6 haters de FF7 devront un jour sortir de leur bulle. Le système des matérias est un système bien plus complexe et combinatoire que les Magicites, probablement le meilleur système de gestion de compétences dans un FF. Quand à la régression de scénario, elle me fait rire. Entre le concept de la Rivière de la Vie, le danger des expériences génétiques (bien mieux exploités dans FF7 que ce qui a été fait sur Celes ou même avec l’histoire de Shadoww et Kefka), l’origine des Cetras, et surtout le monde illusoire que s’est créer Clad pour croire à son propre mensonge (c’est donc très loin d’être juste un problème de mythomanie, comme j’ai pu le lire, ça va beaucoup plus loin que ça)
Et puisle coup des personnages clichés. En quoi ils sont clichés?
Pour toi, Sephiroth c’est juste un copié-collé de Kefka, parce qu’il y a le côté mégalomane fruit d’expérience génétique voulant détruire le monde pour mieux le dominer? Mais il faut pas s’arrêter au 1er degré et faire un peu plus travailler ses méninges. Déjà, dans ses motivations, dans ses (fausses) croyances, dans son esprit, on est déjà assez éloigné de l’ancien Baram(Qui est de loin le personnage le plus travaillé de FF6, tout les autres n’étant que des électrons gravitant autour, même si certains d’entre eux, comme Terra, Celes, Cyan ou Celes ont quand même un bon background, mais inférieur aux protagoniste du 7)
Parlons en des persos du 7. Outre le développement psychologique de Clad, qui n’a rien à un Fei de Xenogears par exemple, la puissance émotionnelle de Nanaki, Cid, Tifa, Aeris et surtout Cait Sith, qui est loin d’être le personnage mascotte que tout le monde pense, on ne peut pas honnêtement parler d’une régression
Quand à la soi-disante phrase de Sakaguchi. J’ai les Ultimania Omega s en japonais et il n’y a nulle part référence à cet « aveu ».
Ce serait d’autant plus étonnant de la part de Sakaguchi de dire cela, le scénario ayant été crée principalement par Kitase, une personne que Sakaguchi apprécie beaucoup, auquel ce dernier y aurait intégré son concept fétiche de la Rivière de la Vie.
entièrement d accord avec return, s arrêter a une simple analyse de «copier coller» est bien dommage au regard de la profondeur du scénario et aux charisme des personnage de ce septième opus( même si il est vrai que mon amour immodéré pour ce dernier terni parfois mon objectivité;) )
Sympa cette critique! Ce Final Fantasy fut le second que je fis, il y a de cela dix ans, déjà.
Ce n’est cependant pas mon FF préféré. Les principales qualités que je lui vanterais sont ces graphismes qui m’ont et me bluffent encore, ainsi que l’énorme bande son. Sinon, son scénario, je l’apprécie mais au final cela ne va pas plus loin. Enfin, il a beaucoup de potentiel!
Sinon, pour FF10-2, c’est Real Emotion la chanson pop abominable. 1000 Words par contre, je l’avais ré-écouté y a pas si longtemps, et elle dégage une sacrée force! Après je ne suis pas fan de ce sous-FF non plus, mais je n’ai pas envie de dire qu’il est mauvais juste car il est ultra-nié, car c’est un « mauvais FF ».
Et pour FF12, c’est juste mon FF favori, et je vais peut-être t’étonner, mais pour moi, son scénario est mon préféré tout FF confondu.
Bref, juste pour dire: Tout les goûts sont dans la nature.;)
je vois pas le déclin , j’ai adorer tout les FF ( pas au même niveau ) .
FF X-2 ( un de mes préféré )est un trés bon jeux , avec une ambiance génial , des musiques sympa et un bon système de combat. ( yuna a le droit de changer vous savez )
cet article ne représente rien ( je te met 02/20), il faudrait arrêter de se faire influencer par des pseudo fan ( tu t’en fou des autres fans qui ont aimé? on est plus nombreux pourtant ^^)
vous voulez quoi des perso dépressif? , un scenario morbide?
mmm well tres interessant tout cela! Ou quand les enfants ont grandi et qui philosophent sur les chef-d’oeuvres de leur jeunesse passé! Oui ffx est une vraie symphonie pour nos sens , tant dun point de vue grafphique que musicale et scenaristique! De mon piont de vue je suis entierement daccord avec tout ce que dit raf et je le comprend quand il dit: « dernier eclat avant le declin » car oui cela est un fait, squaresoft est mort avec ce titre bouffé par la grosse machine industrielle qui est squarenix ou l’on privilégie des codes de production qui on fait leur preuve durant 25 (holy shit) politique: « on ne prend pas de risque les guas on fait comme dab ,c’est comme ca que lon vendra tout , euuu nomura tu me fait une fait une belle brochette de connard eeuuuuu des perso trop charismatique step avec des psychologies de sachet de chips (yea we must fucking save cocoon )et au scenar eeuuuu ed wood! voila en gros m’intenant c’est une companie trop coté en bourse pour qu’ils se permenttent de prendre les risques qui on pris jusqu’au 10 (le marché mondial y joue aussi) ,par risques j’entend ,audace scenaristique ,univers et univers musical et non pas stereotype de senar et psycho de perso melangeé a une psedo j-pop mediocre! voila ce qu’est devenue ma serie préféré! par contre jai beaucoup aimé FFXII , sauf au scenar mais bon ivalis est un univers travailé et pofiné avec la meme equipe (depuis tactique ogre ou orgre batle , pas sur) qui on fait les chf-d’oeuvre comme FF tactics , vagrant story …Les ff ne seront plus jamais les memes d’autre part aussi par le depart des piliers centraux de la serie(nobuo,sakaguchi,amano ) c’est comme si j’essayais de dessiner un tableau comme rambrant et que je disais que s’en est un! Quoi jai mentionné FFXIII! ba oui c’est de la daube de pure souche il est le parfait ex de ce qu’est devenu la serie (cela n’engage que wam) c’est LE SEUL de la serieque je nai pas terminé (avec le spin-off FFX-2 ou jai laché le pad apres l’intro)! Ouf! voila pour le coup de gueul qui traine dans ma téte depuis 10 ans tout rond! ps tres bon site ps2 desolé pour l’ortho ps3 a part metal gears 4 et lire les blu ray elle sert a rien ps4 je ne l’acheterais pas! ps5 le top c un pc avec tout les emulateurs et roms des jeux jap us traduit en fr avec un pad ps3 en bluetooth sur le pc en hdmi sur le lcd héhé ps6 juste pour le kif un top 15 des best games ever!
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Merci pour ton commentaire Jeurk.
Un petite vidéo qui devrait te plaire pour la peine;-) http://www.youtube.com/watch?v=uB3WjUuzG6k . Tu nous diras ce que tu en penses.
wé bonne video ps odallem jeurk c moi! suck bon!