Takara tomy Beyblade toys : la toupie manga japonaise
Après avoir fait un tour sur Wikipédia, un jeu « indépendant » est un jeu qui n’est pas édité par une entreprise tierce. Cette explication est aujourd’hui totalement désapprouvée par la communauté.
Cette définition ne convient pas aux afficionados car elle comporte de nombreuses failles. Par exemple, pas mal de titres sont considérés comme « indies » alors qu’ils sont soutenus par une ou plusieurs boites d’édition annexes. Prenons en exemple Trine 2, il a été développé par Frozenbyte mais édité par Focus Home Interactive. Dans la même trame vous avez aussi DUST : An Elysian Tail, publié par Microsoft mais à la base créé par Humble Hearts. A découvrir également un autre titre sympathique sur ce site
Donc si on suit cette définition à la lettre, toutes les entreprises qui s’auto-éditent sont considérées comme producteurs de jeux indépendants. Quelques exemples à cette règle : Microsoft, Nintendo, Sony, Ubisoft, etc. Ils seraient ainsi considérés comme indépendants et cela est hors de question. En réalité c’est assez difficile de délimiter ou réellement définir ce qu’est un jeu « indie », c’est plus facile de dire ce qui ne l’est pas. Voilà où se situe tout le problème.
« Indépendant » revient plutôt à un état d’esprit. Une façon de penser et de concevoir le jeu vidéo que l’on créé. Simplicité créative et simplicité de conception se rencontrent pour conceptualiser un jeu « indie ». Loin des effets spéciaux des jeux des grandes maisons d’édition, les jeux « indie » sont souvent portés sur la jouabilité, la mécanique du jeu et bien d’autres critères que les maisons d’édition optimisent rarement pour le pur plaisir des joueurs. « Indie » n’est pas non plus un label car il ne définie pas non plus une qualité car il dépend des conditions de création que du résultat lui-même.
A présent, vous l’aurez compris, nous pouvons avancer qu’un jeu est indépendant parce qu’on le créé avec les moyens du bord, avec ce que l’on peut. Ce qui n’est pas très faux car la majorité des développeurs indépendants font souvent avec leurs propres moyens.
L’évolution des plateformes participatives a changé la donne en l’espace de quelques années. Maintenant, en partant de rien, un développeur indé peut, en peu de temps, se retrouver avec des centaines de milliers voire des millions de dollars.
Star Citizen par exemple, a dépassé les 70 millions de dollars, des chiffres qui donnent le vertige qui restent pourtant sans limite. Dans le monde des jeux « indie » il y a eu aussi pas mal de ratés comme « The War Z » pourtant à la base très prometteur. L’engouement autour de ce jeu a fait précommander des tonnes d’exemplaires pour au final retomber comme un soufflet. Des milliers de bugs et d’erreurs ont eu raison de lui, la plateforme Steam est allée jusqu’à rembourser tous les acheteurs.
En conclusion, tous les jeux indépendants sont tellement nombreux et si différents qu’il est totalement impossible de trouver une seule caractéristique pour les réunir. Pour bien faire la différence il faut les imaginer ensemble, un jeu « indie » est avant tout un jeu ou le créateur est libéré de la contrainte des autres.
Dans la même catégorie