Il y a bien longtemps, sur un continent lointain, très lointain, sortait sur Super Nintendo un jeu qui allait à tout jamais changer notre vision vidéoludique. Starfox, rebaptisé Starwing en français par des gens qui ont trouvés que c’était une bonne idée de remplacer un titre anglais par un autre titre anglais, est le premier jeu de la saga du même nom. 20 ans plus tard, presque jour pour jour, il demeure un tournant majeur pour l’histoire du jeu vidéo. Voyons pourquoi.
Fox Return
Une porte vers le progrès
Si Starwing est reconnu unilatéralement comme un jeu culte, c’est bien entendu grâce à son environnement et à sa modélisation 3D, ce que ne pouvait pas faire une Super Nintendo à l’époque. Pour cela, une innovation technologique, un micro-processeur intégré directement dans la cartouche, baptisé Super FX, tellement performant qu’il va quasiment gérer à lui seul le fonctionnement du jeu. Nintendo en profitera pour l’intégrer à d’autre jeux dans l’avenir, comme Yoshi’s Island.
De la vrai 3D sur 16-bits, c’est possible
Starwing est un rail-shooter classique, on se déplace automatiquement, avec une vue à la troisième personne (certains niveaux sont en vue subjective). La grande particularité du soft est de diriger un vaisseau spatial dans un univers en trois dimensions. Les ennemis, les bâtiments, les vaisseaux, sont quasi-exclusivement des modèles de polygones 3D. La sensation de perspective est bien réelle, ce n’est plus une simple illusion comme pouvait le faire le mode 7 de la Super Nintendo. Le seul soucis se trouve dans le design des polygones, qui sont pour la plupart du temps flashy et clignotants, ce qui peut donner une impression parfois un peu confuse à la situation, voire même un côté un peu épileptique.
Luke Skywalker s’y croirait
L’histoire, l’univers et l’ambiance du jeu devraient vous rappeler une célèbre saga intergalactique. On se bat à l’intérieur de vaisseaux spatiaux, rappelant fortement les X-Wing pour défendre la système Lylat d’un empereur maléfique. Les tirs de blasters, les explosions et les esquives de météorites s’enchaînent dans ce ballet spatial. On commence tout d’abord par défendre Cornéria, notre planète mère. Ensuite, trois routes différentes nous sont proposées, trois routes qui correspondent en fait aux choix de la difficulté du jeu préalablement sélectionnée. Pour connaître tout les environnements du jeu, il faudra donc le faire au moins trois fois. Ensuite, cela converge vers le niveau final, la planète Venom.
Andross, Andross, ça c’est fort de fruit !
Notre ennemi principal porte peut-être un nom de compote, il n’en demeure pas moins redoutable au demeurant. Andross, un ancien scientifique banni, s’est vengé en s’emparant de la planète Venom et s’est auto-proclamé empereur. Il menace désormais tout le système Lylat en envoyant plusieurs vaisseaux, ainsi qu’en contrôlant des monstres extra-terrestres. Il vous faudra une bonne dose de détermination pour vaincre toute son armada. A la fin de chaque niveau, vous devrez affronter un boss, bien sûr plus imposant que les ennemis standards. Vous devrez trouver le point faible de celui-ci pour en venir à bout, car sinon ils sont invulnérables.
Verdict
Outre la qualité intrinsèque du jeu, c’est son côté innovateur qui est à porter aux nues. Starwing trône fièrement dans le panthéon des jeux les plus importants de la Super Nintendo, aux côtés des Super Mario World, A Link To The Past, Street Fighter 2 et une poignée d’autre. Respect, tout simplement.
Genre: Shoot’em upÉditeur: NintendoDéveloppeur: NintendoSupport(s): SNES
LA NOTE DE RETURN 4/5
« Starfox, rebaptisé Starwing en français par des gens qui ont trouvés que c’était une bonne idée de remplacer un titre anglais par un autre titre anglais » J’adore!!! ^_^ Il y a tellement de jeux et de films qui ont subi ce genre d’outrage sans intérêt… Pour StarFox c’est à la base une question de droits et ces mêmes droits les ont à nouveau empêché d’appeler le 2è opus Starwing64, devant alors se rabattre sur un titre encore plus naze: Lylat Wars 64.
L’Europe, ou la 15è roue du carrosse.
MyaMix / aaaaaaaaah stafrox trop bien! le premier jeu que j’ai eu avec ma super nintendo e0 l’e9poque c’e9tait un vrai choc ce truc! je me rappelle d’une mission of9 il fallait abattre une armada de vaisseau entie8re en rentrant parfois dedans et en de9truisant tout, c’e9tait super jouissif!Merci beaucoup pour ce moment de nostalgie INTENSE!
Je n’ai jamais réussi à finir ce jeu! Et c’est pas faute d’avoir essayé pourtant! A chaque fois j’avais l’espoir, je passais le premier niveau fièrement, me délectant des bruits ridicules que faisait le lapin quand il parlait! Mais rien à faire, je finissais toujours par perdre dans les niveaux supérieurs! Sacrée claque visuelle pour l’époque quand même et un gameplay joussif qui te donnait l’impression d’être surpuissant! Seuls Donkey Kong Country et Dragon Ball Hyper Dimension m’avaient autant impressionné graphiquement à l’époque! Bon heureusement, je me suis acheté un jeu plus facile après: Goof Troop (curieusement développé par le génial S. Mikami). Ce jeu m’a carrément détendu après la frustration de l’extrême difficulté de Starfox. Oui parce qu’essayer chaque jour de finir Starfox commençait sérieusement à me taper sur le système (solaire!)…
Le jeu ou j’ai du passé le plus de temps sur snes, je suis fier de mon 119 000 à la version compétition (premier essai)
Sinon le jeu est assez simple, en facile on peut finir le jeu sans perdre une vie avec des scores à 100% par level, après ca se corce ^^
Bricev2 < moi c'est le contraire starfox est bidon, goof troop sur la fin c'est chiant:\